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Qu’est-ce que l’assurance-vie ?

Qu'est-ce que l'assurance-vie ?

Les différentes enveloppes fiscales en France : le cas de l’assurance-vie

Constatant l’accumulation inexorable de votre épargne sur des livrets non-rémunérateurs, l’idée vous est sûrement venue plus d’une fois d’investir sur des supports délivrant de la performance ou du moins, vous apportant un petit peu plus de rendement. Une fois cette étape réalisée se pose naturellement la question du levier à utiliser afin de pouvoir investir. En effet, il existe en France quatre grandes enveloppes fiscales, qui sont en fait des contrats par lesquels vous avez la possibilité de vous positionner sur diverses classes d’actifs. À travers cet article nous nous focaliserons sur le plus connu d’entre tous : l’assurance-vie.

Le contrat d’assurance-vie, ses caractéristiques, ses objectifs, les précautions à prendre avant de s’engager

Au sein d’un tel contrat on distingue deux typologies de placement : le fonds en euros, monétaire et offrant une garantie en capital en contrepartie d’un faible rendement (1.3 % en 2021 en moyenne, Banque de France), et les unités de compte qui représentent des parts investies sur différents supports (actions cotées, ETF, SCPI, SICAV, etc…). Le poids relatif de ces catégories dépendra essentiellement de la conjoncture des marchés et du degré d’aversion au risque de l’investisseur.

Pour l’ouverture d’un tel contrat, il n’est pas nécessaire de disposer d’un patrimoine important. Quelques centaines d’euros suffisent généralement en fonction des intermédiaires et il est possible de réaliser des versements réguliers de quelques dizaines d’euros. Ainsi, il y a tout intérêt à ouvrir ce contrat le plus tôt possible afin de « faire date » et de bénéficier plus rapidement de sa fiscalité avantageuse. En effet, la fiscalité sur les intérêts pour un contrat de moins de 8 ans s’élève à 30 % (il s’agit de la Flat Tax) dont 17.2 % de prélèvement sociaux. Au-delà de 8 ans, le taux de prélèvement forfaitaire passe de 12.8 % à 7.5 % pour un capital versé allant jusqu’à 150 000 €. En somme, ce contrat permet à l’investisseur particulier de se constituer ou de valoriser un capital tout en bénéficiant à terme d’une fiscalité amoindrie.

Outre l’aspect financier, il s’agit surtout d’un excellent outil de transmission et de protection qu’il faut regarder de près afin de préparer l’avenir et les potentielles successions. En effet, d’un point de vue fiscal, en cas de décès le partenaire du défunt (s’il est bénéficiaire du contrat) n’aura aucun droit de succession à payer. Pour les autres héritiers, là aussi la fiscalité sur la succession est intéressante si le contrat a été ouvert avant 70 ans par le souscripteur. Dans ce cas, les parts du contrat transmises bénéficient d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire avant d’être taxées à 20 %.

Enfin, il s’agit de faire preuve de prudence sur les frais appliqués au contrat, qui diffèrent d’un intermédiaire à l’autre. Il en existe 4 types : les frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage, et d’Unités de Compte. Afin de ne pas consacrer une part trop importante des sommes investies dans des frais divers, prendre le temps de comparer les tenants et les aboutissants des différentes offres en la matière devient indispensable. On pourra trouver assez régulièrement des propositions alléchantes d’ouverture de contrat avec 0 % de frais d’entrée (parfois assorties d’un bonus), néanmoins ces entités doivent se rémunérer pour conserver une activité rentable et il s’agira alors de regarder en détail le niveau des frais qui s’appliqueront de manière récurrente sur le contrat.

Une enveloppe intéressante fiscalement mais également financièrement si l’on prend le soin de s’adresser aux bons interlocuteurs

Dans beaucoup de cas les différents acteurs du marché vous attribueront un profil de risque (défensif, équilibré, offensif) qui demeurera fixe quelles que soient les circonstances économiques et financières, d’autant plus si vous choisissez l’option d’une gestion pilotée (c’est-à-dire que vous déléguez la gestion à la compagnie d’assurance). Pourtant, les marchés varient et il est parfois plus judicieux de se rabattre sur des supports à capital garanti, ou bien d’aller chercher de la performance dans des circonstances favorables et dans ce cas la notion de profil perd de son sens : personne n’aime le risque pour le risque en réalité. Par exemple, il pouvait être intéressant d’opter pour une gestion dynamique à la sortie de la crise sanitaire, tout comme il convenait d’être de nouveau prudent face à une inflation galopante et un contexte géopolitique tendu depuis le début d’année. Ainsi, faire le choix d’une gestion assistée ou conseillée peut être plus judicieux, comme le fait d’être régulièrement contacté afin de réaliser des arbitrages lorsque cela est opportun.

En dehors de la gestion en tant que telle, il faut également se méfier des supports sous-jacents. Certaines institutions auront tendance à privilégier des fonds maison dans le cadre de leurs allocations tandis que d’autres travaillent en architecture ouverte. Dans le premier cas, la notion de biais peut poser problème et il est notamment peu probable qu’un acteur financier en particulier soit le meilleur sur l’ensemble des classes d’actifs existantes sur le marché ou l’ensemble des thématiques d’investissement. Le plus optimal est alors de trouver un gestionnaire qui travaillera avec plusieurs partenaires et les sélectionnera au cas par cas en fonction de la qualité de leur expertise sur un thème en particulier.

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