Choisir le meilleur PER peut s’avérer complexe, et pour cause, il n’existe pas de PER tout prêt à l’emploi qui corresponde à tous les investisseurs.
Un PER est une enveloppe fiscale, et celle-ci est la même, que vous passiez par votre banque, un cabinet de gestion de patrimoine ou une fintech. Néanmoins, ce qui va différencier un bon PER d’un mauvais, c’est son contenu, la manière dont il est géré et les couches de frais qui le composent. Nous allons décortiquer cela ensemble !
Pourquoi ouvrir un PER ?
C’est très simple : le PER sert à la fois à réduire votre base imposable et à valoriser votre épargne placée.
Selon votre TMI (tranche marginale d’imposition), votre PER sera plus ou moins efficace. Le PER est donc réservé aux personnes qui se trouvent, au minimum, sur une tranche marginale d’imposition à 30 %.
En clair, pour chaque euro versé sur un PER, c’est 30 centimes d’impôt économisé dans le cas suivant.
Mais répondons à la question d’origine : comment trouver le meilleur PER ?
Quand on investit dans un PER, on a un horizon de temps important, on a le temps devant soi. Il est donc peu ou pas pertinent d’intégrer dans son PER du fonds en euros. En effet, le fonds en euros rémunère très faiblement, même si certains assureurs ont boosté ce fonds en 2023 et 2024 jusqu’à 5 % net !
Vu qu’on a le temps devant soi, autant maximiser ses profits sur le long terme et investir dans des paniers d’actions ou d’autres classes d’actifs dynamiques.
Et oui, si vous aviez 3 ans devant vous, il aurait été opportun d’investir sur des supports financiers peu risqués, mais ce n’est pas le cas.
Reste à savoir ce que l’on intègre dedans.
Que peut-on mettre dans un PER ?
Selon moi, le meilleur PER en 2024 doit intégrer :
- Des actions à thématiques porteuses comme l’IA, la robotique.
- Des ETF liés à des matières premières comme l’or, le blé, le sucre…
- Des produits dérivés sur mesure avec une garantie partielle en capital.
- Quelques fonds obligataires qui sont pertinents en 2024.
Quels autres critères pour trouver le meilleur PER ?
Les frais, encore les frais, et toujours les frais.
Cela grève considérablement votre rentabilité et donc mécaniquement votre gain. Privilégiez, si vous le pouvez, la gestion libre, qui est moins gourmande en frais que la gestion pilotée, qui est, d’expérience, moins intéressante en termes de performance et de frais.
Des frais « raisonnables » sont au maximum de 1 % en UC et 0,8 % en fonds euros.
Une gestion active de votre PER
C’est très bien d’avoir les meilleurs fonds d’investissement dans votre PER, mais c’est encore mieux lorsqu’ils sont arbitrés selon le contexte microéconomique et macroéconomique. En effet, les baisses de marché sont régulières, et il est essentiel de prévoir et sécuriser les fonds des clients avant que cela ne baisse de manière considérable.
Pour résumer, le meilleur PER est un cocktail entre un choix des meilleurs fonds d’investissement, des frais cohérents, et surtout, une gestion active de son PER.
Sans oublier de considérer la pertinence ou non d’ouvrir un PER selon sa situation personnelle, car oui, le PER n’est pas un investissement adapté à tout le monde.
