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Qu’est-ce que Private Equity ?

Maxime ROY
Maxime ROY

L'excellence financière à portée

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Contexte particulier, marchés financiers fragilisés, le private equity permet d’investir dans des entreprises non cotées en bourse, donc décorrélées de celles-ci.
Sommaire

Lors de périodes de turbulences sur les marchés, les investisseurs cherchent à diversifier leur portefeuille afin de se décorréler de la tendance générale. Les options sont multiples et il est parfois compliqué de savoir vers quelle stratégie s’orienter. Le Private Equity (ou Capital Investissement) figure parmi les classes d’actifs permettant cette décorrélation. Il s’agit d’un procédé d’investissement offrant la possibilité d’acquérir une participation au capital d’une société non cotée publiquement. Bien que pouvant intéresser les investisseurs à l’esprit entrepreneurial et recherchant de bonnes performances tout en conférant du sens à leurs investissements, il s’agit d’un domaine peu connu de la plupart des épargnants

Comprendre l’univers du Privaty Equity

Le Private Equity permet d’investir dans le capital de sociétés non-cotées en bourse ayant différents degrés de développement. Pour le cas de jeunes sociétés de type start-up, on parlera de capital-risque. Dans le cas de sociétés plus matures recherchant à poursuivre leur développement, on emploiera le terme de capital-développement. Le capital-retournement s’adresse aux sociétés en difficulté dans le cadre d’une restructuration permettant de pérenniser leur avenir. Enfin, le capital-transmission concerne les entreprises destinées à être rachetées ou introduites en bourse. Du point de vue des sociétés, cela permet d’assurer leur développement et leur financement en leur fournissant un apport en capital (fonds propres).

L’entrée au capital des sociétés s’effectue indirectement au travers de fonds (en anglais les General Partners) : l’investisseur particulier (Limited Partner) apporte du capital à une société de gestion qui l’investit ensuite au sein d’un fonds, levier par lequel elle prendra des participations au sein des entreprises.

Pour un épargnant, investir de cette manière offre l’avantage de diversifier son portefeuille (d’une manière générale, cette catégorie représente moins de 10 % de l’épargne placée) en s’émancipant des tensions et autres fluctuations que subissent les marchés, le tout en prenant activement part au développement de jeunes sociétés au fort potentiel de croissance.

En 2021, le marché du Private Equity représente 28 milliards d’euros investis et 37 milliards d’euros levés en France (France invest).

Comment entrer sur ce marché en tant qu’épargnant ?

Il existe en France des dispositifs permettant d’investir en Private Equity qui présentent de surcroît l’avantage d’optimiser sa situation fiscale. Le procédé le plus courant consiste à acquérir des parts de sociétés au travers de fonds tels que les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) ou les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité). En termes de fiscalité, les FCPI offrent une réduction d’impôt de 25 % des sommes versées jusqu’au 31 décembre 2022 avec une limite de versement de 12 000 €. La réduction maximale d’impôt sur le revenu est donc de 3 000 €. Il est également possible d’investir par le biais des unités de compte des Assurances Vie ou encore au travers d’un compte titre ou d’un PEA (pour le cas de sociétés européennes). Cependant, l’avantage fiscal procuré par les FCPI permet de couvrir une partie du risque encouru lors de l’investissement (en effet, les sociétés cibles étant encore relativement jeunes, il existe une probabilité non-négligeable d’échec de l’investissement réalisé par la société de gestion (qui contribuera donc négativement à la performance du fonds).

Il convient bien sûr de rappeler que ce type de placement n’intervient que dans une logique de diversification et que le niveau de risque est élevé, en contrepartie bien sûr de rendements potentiellement importants (sur la période 2007-2021, le rendement annuel moyen du capital-investissement atteint 12.2 % selon des statistiques fournies par le cabinet EY, à comparer avec une performance annuelle de 5.1 % pour le CAC 40).

Enfin, les entreprises cibles ne sont pas cotées publiquement et la démarche d’investissement s’inscrit dans une logique de croissance à moyen ou long terme. Ainsi, cette classe d’actifs est très peu liquide et il faut accepter d’immobiliser son capital sur une période de 8 à 10 ans afin de pouvoir pleinement bénéficier des performances des fonds. De plus, certains dispositifs tels que les FCPI requièrent une durée de placement minimale de 5 ans afin de bénéficier de leurs avantages fiscaux.

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