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SARL vs SAS, que choisir pour votre entreprise ?

Le match ! Micro entreprise, SAS et SARL ? Des avantages non négligeables de chaque côté suivant le développement de votre entreprise.
Sommaire

La microentreprise : un bon compromis pour débuter

Avant de parler de SARL ou de la SAS, parlons de la microentreprise.

Quand vous débutez dans l’entreprenariat, la microentreprise est très souvent la forme juridique la plus adaptée.

Très simple à mettre en place, elle ne nécessite pas d’avoir un expert comptable et les déclarations se font directement en ligne ICI. La micro entreprise c’est très simple.

Tu dois remplir un CERFA 📝 mentionnant l’activité que tu veux exercer.

Cette forme d’exploitation est soumise à l’Impôt sur le Revenu (IR). En tant que régime micro, il n’est pas possible de déduire intégralement les charges réelles, mais plutôt d’appliquer des abattements forfaitaires.

Ces abattements se déclinent en trois taux différents : 71%, 50%, et 34%, selon la nature de l’activité exercée. Il existe deux catégories de revenus en fonction de l’activité, que ce soit BIC ou BNC, avec des plafonds de chiffre d’affaires à respecter pour demeurer sous ce régime.

La franchise de TVA s’applique jusqu’à un certain seuil, variant en fonction de l’activité. Des fiches précises ont été élaborées à cet effet.

Les cotisations sociales ne sont pas dues tant que des encaissements n’ont pas eu lieu, offrant une couverture sociale limitée, mais permettant tout de même la validation de trimestres pour la retraite.

Il est important de noter que le patrimoine, à l’exception de la résidence principale, est engagé. Cependant, cette configuration peut être ajustée au moyen d’une déclaration spécifique. »

La SARL : Un Choix Structuré pour Entreprendre

La Société à Responsabilité Limitée (SARL) constitue une forme juridique impliquant la rédaction de statuts, un capital social, la présence d’associés, des apports et un formalisme d’enregistrement.

Il est important de noter qu’il n’y a pas de minimum requis pour le capital social, et jusqu’à 100 associés peuvent être impliqués dans cette structure.

En termes de responsabilité envers les tiers, elle est proportionnelle aux apports, à moins qu’il n’y ait des cautions. Sur le plan social, les dirigeants sont considérés comme travailleurs non-salariés, cotisant à l’URSSAF, mais bénéficiant de moins de protection sociale par rapport à un salarié.

Sur le plan fiscal, la société est soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS) de plein droit, avec deux taux distincts de 15% et 25%, appliqués à la part supérieure à 42 500 €. Cependant, l’option pour l’Impôt sur le Revenu (IR) est possible pendant 5 ans. À l’IR, l’imposition se fait sur le résultat de la société, selon la tranche marginale d’imposition de l’entrepreneur.

Des nuances sont possibles, notamment avec la création d’une SARL de famille (réservée aux associés de la famille proche) ou en optant pour l’IR. Les gérants minoritaires, détenant moins de 50% du capital social, peuvent être assimilés à des salariés. En ce qui concerne les dividendes, ils sont soumis aux cotisations sociales au-delà de 10% du capital social, sinon ils sont assujettis à la flat tax de 30%.

La SAS : Flexibilité et Options pour Entreprendre

La Société par Actions Simplifiée (SAS) partage des similitudes avec la SARL en termes de processus de création, mais se distingue par l’absence de limite au nombre d’associés, offrant une plus grande souplesse.

Socialement, les dirigeants de SAS sont assimilés à des salariés, ce qui implique des cotisations sociales plus importantes par rapport à la SARL. La SAS est soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS), mais l’option pour l’Impôt sur le Revenu (IR) est envisageable pendant 5 ans.

Les avantages de la SAS incluent des abattements de cession, détaillés dans la fiche jointe, ainsi que la possibilité d’aménager des droits de vote multiples, offrant une flexibilité dans la prise de décision.

Il est crucial de ne pas se limiter à considérer seulement les taux de cotisations sociales, car la protection sociale peut être modifiée de manière significative avec une réflexion approfondie sur le choix de la forme juridique.

SARL ou SAS ? Notre avis avant de créer votre société

Pour résumer, la SARL permet une cotisation plus importante pour la retraite, mais avec l’inconvénient de charges plus élevées. Il est possible de se verser des dividendes avec une fiscalité allégée, mais attention aux cotisations sociales supplémentaires.

La SAS, forme juridique flexible, offre des revenus avec une fiscalité allégée, mais les cotisations pour la retraite sont moindres. Il convient d’utiliser ces économies fiscales pour construire sa retraite par capitalisation.

La microentreprise, un excellent point de départ avec des démarches simples, des charges sociales faibles la première année grâce à l’ACRE. Un bon tremplin avant de se lancer en société !

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